Portraits

Emile Monin, futur oto-rhino-laryngologue

Médecin auscultant une enfant

Auscultation de l'oreille d'une enfant. Elle est faite par un ou une oto-rhino-laryngologue (Image: AndreyPopov/Cantsockphoto)

Emile Monin est sur le point de réaliser son rêve d'enfance, il commence sa dernière année de médecine à l’Université de Genève. Il nous explique ce qui le fascine dans ses études.

Un rêve d’enfant

C’est suite à un parcours médical personnel, que j’ai eu les premières idées de me lancer dans cette carrière. Au départ, c’est clairement le côté humain du monde de la santé qui m’a attiré. Aujourd’hui, je me rends compte que le côté scientifique m’intéresse tout autant. Lors de mes études au gymnase, entres les lycées de Porrentruy et de Laufon, j’avais pris des options scientifiques (en option spécifique la biochimie et en option complémentaire la physique) et la transition études secondaires – université s’est très bien passée. Lors de la première année, réputée difficile et sélective, j’ai rencontré de belles personnes, avec qui l’on s’est beaucoup soutenus. C’est notamment cette entraide qui m’a aidé à passer ce cap difficile. J’ai, malgré un travail acharné, pu garder une vie sociale épanouissante et je garde de bons souvenirs du début de mes études !

Emile Monin, étudiant en médecine. (Image D. Garin)

Des études difficiles mais magnifiques

Dans les années suivantes, en découvrant tous les - nombreux – stages cliniques, la collaboration avec mes collègues et les cours très interactifs, j’ai poursuivi mes études avec engouement. Je conseille vraiment à ceux qui pourrait hésiter de commencer ces études, de se lancer. Malgré la difficulté, ce sont des études magnifiques, où l’on apprend beaucoup, tant sur le plan humain que scientifique. Les perspectives sont variées, on peut se retrouver chercheur dans un laboratoire ou médecin de campagne dans un petit village au Jura !

La passion de l’oto-rhyno-laryngologie

En parallèle de mes études de médecine, j’ai découvert la langue des signes et la « culture sourde », et j’aimerais par la suite travailler dans ce milieu. La « culture sourde » définit l’expérience des personnes, sourdes et malentendantes mais aussi entendantes, qui communiquent avec le langage des signes et partagent de ce fait des références spécifiques. Cela m’a poussé à m’intéresser aux neurosciences et à l’oto-rhyno-laryngologie (ORL) : une spécialité qui allie médecine des oreilles, du nez et du cou tout en mêlant les neurosciences, la médecine et la chirurgie. A long terme, j’aimerais avoir une carrière qui associe contact avec les patients, recherche clinique et enseignement.
J'ai déjà commencé à me plonger dans ce domaine, j’ai pu effectuer un travail de master sur le suivi des problèmes d’équilibre chez l’enfant. J’ai eu l’occasion de travailler avec les ORL pédiatriques pour développer un protocole de suivi adapté aux enfants ! Je souhaiterais continuer après mon diplôme avec une thèse de doctorat dans le domaine de la surdité de l’enfant.


Texte: Emile Monin et Rédaction SimplyScience.ch

Dernière modification: 10.04.2021
Créé: 13.12.2021
Plus