Concours

« Une chouette expérience en groupe »

Classe participant au concours SOM en 2015

La classe bilingue 1JB du « Regionales Gymnasium Laufental-Thierstein » a participé avec enthousiasme à l’édition 2015 de Science on the Move

Timothée Hirt et Loïc Wermeille ont participé avec leur classe à l’édition 2015 de Science on the Move. Trois ans plus tard, devenus étudiants en microtechnique, ils gardent un très bon souvenir de leur participation au concours.

Quand avez-vous participé à Science on the Move ?

Timothée: en 2015. Nous étions alors en première année de lycée en option biologie-chimie, dans une classe bilingue composée de Suisses allemands et Suisses romands.

Qui vous en a parlé ?

Loïc: c'est notre prof de chimie qui nous a proposé, il avait déjà participé au concours avec une ancienne classe.

Quelle était la première réaction des élèves de votre classe ?

Loïc: il me semble que tout le monde était plutôt content, entre autres car cela permettait de louper certains cours pour faire le concours.

Qu’avez-vous fait concrètement et apprécié ?

Timothée: on a d’abord étudié le comportement de petits crustacés. On était libres d’expérimenter ce qu’on voulait, alors on a testé l’influence de la lumière sur les crustacés, avec plusieurs paramètres comme la chaleur, la nourriture, etc. On avait tout le matériel du laboratoire à disposition, c’était très stimulant. Ensuite, on a observé la croissance des racines de maïs confrontées à des zones empoisonnées, avec des résultats impressionnants à la clé. J’ai apprécié le fait de pouvoir mener nos propres expériences, et surtout de plus longue durée que celles que l’on fait habituellement en classe.
Loïc: ça nous a permis de découvrir le labo, le prof nous a laissé beaucoup de liberté sur ce que l'on voulait faire et la manière de procéder. J'ai adoré me balader dans les stocks du labo à la recherche du bon matériel pour faire les expériences. Ca vient probablement de mon côté bricoleur.

Quelles ont été les difficultés? 

Loïc: je ne me souviens plus exactement, mais je pense qu'elles venaient du fait que nous étions une classe intercantonale (la moitié de Jurassiens et l'autre moitié de Bâlois). Nous n'avions pas forcément les mêmes idées et la même motivation, les Suisses allemands étaient plus impliqués que nous globalement.
Timothée: ce n’était pas facile de définir des rôles précis pour chacun au départ, pour que chacun s’y retrouve et puisse mettre ses qualités à l’œuvre. Notre première expérience ne s’est pas déroulée comme prévu. Notre prof nous a alors appris « à apprendre » d’une expérience ratée. Il nous a demandé d’écrire un rapport pour en retirer des conclusions. On ne s’attendait pas à ça.

Est-ce que vous recommanderiez la participation à des gymnasiens ?

Timothée: bien sûr! On fait beaucoup de choses qu’on ne verrait pas en cours classique, tel des expériences conséquentes, la rédaction d’un rapport et d’un poster où il faut être clair et synthétique. C’est aussi une chouette expérience en groupe.
Loïc: personnellement oui, car c'était vraiment hyper intéressant comme expérience. Je pense que l'on s'est beaucoup plus rapproché de ce qu'est le métier de chercheur avec ce concours que pendant un cours « normal ». Cela demande que le prof joue vraiment le jeu, ce que le nôtre a très bien fait.

Est-ce que cela a influencé le choix de vos études ou leur a apporté quelque chose? Et pour vos camarades moins ‘geek’?

Loïc: cela ne m'a pas fait changer d'avis concernant le choix de mes études. Je pense que ça m'a surtout montré un petit peu ce que pouvait être la recherche. Pour mes camarades moins geek, je ne vais pas tenter de répondre car je risquerais très fortement de me tromper. Je pense également qu'ils ont un regard différent maintenant que lorsque le concours s'est terminé.

Créé: 18.04.2017
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