Pourquoi avez-vous participé à cette compétition de courts-métrages scientifiques?
Houda: Il est important que les gens soient informés des avancements de la science et qu'il y ait une connexion entre ce qui se fait dans les laboratoires et l’impact que cela pourrait avoir sur la société. Participer à une compétition comme «Exposure» est une opportunité pour se rapprocher du public.
Morgane: Ma formation étant essentiellement théorique, je cherche à augmenter ma pratique du cinéma pendant mon temps libre. Jusqu'à maintenant j'avais surtout réalisé des courts métrages de fiction. Réaliser un film de vulgarisation a été un challenge intéressant: il a fallu trouver d'abord le message à transmettre puis construire une illustration claire pour l'expliquer.
Aviez-vous déjà des notions de réalisation de film auparavant?
Rachel: Pas du tout!
Gaël: Oui, j’ai une entreprise de production de films, qui m’occupe à 30%, à côté de ma thèse.
Floor: Quelques notions, mais beaucoup plus maintenant, et surtout en animation!
Morgane: Oui, je réalise régulièrement des films parallèlement à mes études.
Comment avez-vous choisi le sujet dont vous vouliez parler dans votre film?
Floor: Je voulais travailler sur le sujet des changements climatiques, mais je trouve que la plupart des vidéos sur ce sujet sont assez désespérantes. Quand Houda nous a parlé du stockage du carbone, ça m’a semblé un très bon exemple de technique encore méconnue mais parmi les possibilités à envisager. Le message est:oui on a un grand problème, mais voilà un début de solution!
Morgane: Nous avons choisi de parler d'un phénomène appelé «quorum sensing». Ce sujet fait partie des recherches de Gamze et c'est elle qui a proposé cette idée. Personne d'autre n'en avait entendu parler dans le groupe, c'est pourquoi nous avons pensé que ce serait un challenge intéressant. Nous trouvions aussi très amusante l'idée que des bactéries communiquent entre elles.