Pour fabriquer un cierge magique, il faut de la limaille de fer, de la poudre d’aluminium, du nitrate de baryum et pour lier le tout de l’amidon et de l’eau. En mélangeant ces ingrédients, on obtient une pâte épaisse dans laquelle on trempe un bâtonnet de métal. On laisse sécher… Et le tour est joué, le cierge magique est prêt !
L’élément principal de ce petit feu d’artifice est la limaille de fer qui en brûlant produit des étincelles en forme d’étoiles. Ces effets spéciaux sont dus aux nombreuses petites explosions du carbone contenu dans la limaille de fer.
À quoi servent les autres ingrédients ?
Des cierges magiques contenant seulement du fer n’auraient rien de spectaculaire. En effet, le fer ne s’enflamme qu’à une température relativement élevée, la chaleur d’une allumette n’y suffit pas. Il lui faut l’aide de la poudre d’aluminium et du nitrate de baryum.
En chimie, la combustion est appelée oxydation, qui vient du mot oxygène. Sans oxygène, pas de feu. L’oxygène réagit avec les combustibles : le fer est transformé en oxyde de fer et l’aluminium en oxyde d’aluminium. Dans le cierge magique le fournisseur d’oxygène, appelé oxydant, est le nitrate de baryum, sel très riche en oxygène. Quand on approche une allumette du cierge magique, le nitrate de baryum libère de l’oxygène pour la combustion, l’aluminium se combine à l’oxygène, brûle, et dégage ainsi la chaleur nécessaire pour allumer la limaille de fer. L’amidon aussi se consume et produit du gaz carbonique et de de l’eau.