L’intrigante découverte du Vanadium
Le vanadium a d’abord été découvert au Mexique en 1801 par Andrés Manuel Del Rio, un ancien élève d’Antoine Lavoisier, qui avait observé qu’un minéral coloré du Mexique, la vanadinite ayant des reflets rouges, contenait un nouveau métal.
Il a proposé d’appeler ce métal Erytronium, du grec « erythros », rouge. Cette découverte fut annoncée à Paris pour obtenir confirmation, mais Hyppolyte-Victor Collet, qui analysa le minerai, se trompa et n’y vit que du chrome (Cr). La découverte tomba donc dans l’oubli. En 1830, le chimiste Nils Sefström découvrit l’oxyde d’un nouveau métal dans une mine de fer suédoise qu’il baptisa Vanadium, en l’honneur de « Vanadis », la déesse scandinave de la beauté car les chlorures et oxydes de ce métal possédaient des couleurs éclatantes. La même année, Friederich Wöhler, le synthétiseur de l’urée (molécule produite par le foie provenant de la dégradation des protéines qui est ensuite éliminée dans les urines) analysa les échantillons de Del Rio et montra que Vanadium et Erytronium ne faisaient en réalité qu’un !