Que voulais-tu faire comme métier quand tu étais enfant ou adolescente ?
Lorsque j’étais jeune, je n’étais pas passionnée par le spatial. C’était même un domaine qui m’effrayait. Je voulais faire chirurgienne jusqu’à mes 16 ans, et suite à la Nuit des Chercheurs de l’Université de Dijon, je suis tombée amoureuse de la physique.
Comment s’est passé le passage du gymnase vers les études ?
J’ai déménagé à 18 ans de la France pour venir à l’EPFL en Suisse, ce n’était pas un événement facile car je suis très proche de ma famille. Mais l’école me plaisait beaucoup et je ne regrette vraiment pas mon choix aujourd’hui. Cela m’a permis d’être indépendante plus tôt.
Pourquoi as-tu choisi d’étudier la physique ?
Comme je l’ai dit, lors d’une soirée à l’université de Dijon, j’ai entendu parler d’une mission spatiale de l’Agence Spatiale Européenne (ESA), appelée mission Planck. Le but de cette mission était de prendre « la première photo de l’Univers » : j’ai trouvé ça fascinant et depuis ce jour je me suis passionnée de l’astrophysique et des sciences du spatial. J’ai donc décidé de suivre des études de physique.
Qu’aimes-tu dans tes études ? Que faudrait-il améliorer ?
Dans mes études, j’adore le fait de pouvoir collaborer avec des laboratoires de recherche et des chercheurs à travers le monde. L’EPFL est l’endroit idéal pour ça. Cependant, pour moi, il manque parfois un peu d’expérience pratique au sein de projets / startups dès le bachelor. C’est pour cela que je me suis orientée vers un master en management des technologies, plus axé gestion de projet.
As-tu eu tout de même l’occasion d’acquérir de l’expérience pratique ?
Pendant mon bachelor, j’ai eu de l’expérience pratique surtout grâce à mon association Space@yourService . Je suis allée toquer aux portes de l’EPFL Space Center et du Space Innovation (anciennement Swiss Space Center) pour des stages également. Les autres travaux pratiques au sein du cursus étaient en laboratoire (une journée par semaine pendant ma troisième année).